mercredi 11 septembre 2013

Chéri, c'est quoi un poiiiiil ?

crédit photo : Dove

Si les saisons continuent leur ronde incessante et redondante, il est un fait : les beaux jours nous ont quittés et il est temps de tourner la page de l'été. Adieu canicule estivale et douce promesse de l'été indien. La météo est déjà à l'automne et tous les indicateurs le prouvent. Les feuilles vertes si fièrement érigées sur leur branchage quelques jours auparavant ont perdu de leur superbe et sont déjà en berne, la pluie que nous avions abandonnée avec tant de délectation a de nouveau pris ses quartiers et ce ne sont que les prémices de cette morne saison. 


Aussi pour faire face à tant de morosité et ne pas sombrer moi-même dans une douce léthargie, je renoue avec mon chapelet de rituels de changement de saison dont la prise obsessionnelle de miraculeuses gélules aux promesses enchanteresses. Me gavant d'antidotes et catalyseurs d'énergie en tout genre, s'il en est un que je ne remplacerais pour aucun autre, il s'agit de mon cher Fortifiant pour cheveux. Néanmoins, à chaque nouvelle cure, je m'interroge : est-ce réellement efficace ou est-ce simplement un n-ème placebo dont les mérites sont si savamment vantés par les rois du marketing, prêts à nous faire gober (au sens propre comme au figuré) toutes sortes de promesses que je cède naïvement aux sirènes d'un chant aussi mélodieux ?

La faute à ma mémoire de poisson rouge (appelez-moi Doris) ou au fait que je sois comme Saint Thomas qui ne croit que ce qu'il voit, mais force est de constater que je me vois contrainte de faire état des résultats après un début de prise pour rappeler à mon bon souvenir que oui, ces produits fonctionnent. Si de crinière à la Beyonce, je doive (pour l'instant) me contenter d'une simple chevelure en mal de pousse et de vitalité, je ne peux que m'incliner face à la force de la démonstration quasi-mathématique des effets réels de telles remèdes miracles : de simple femme tout juste habillée d'un léger duvet, je suis passée à véritable Yéti, toute de poils recouverte après seulement 15 jours de prise. Jambes, aisselles, maillot. Toutes ces zones habituellement vierges de tout crin se transforment alors avec une vitesse insolente en douce mais néanmoins inopportune toison ! Et d'une épilation mensuelle déjà fort désagréable, je dois désormais m'astreindre à une seconde séance de torture mensuelle et renouveler patiemment et en douleur cette délicate opération. Alors si depuis l'enfance, nos mères s'échinent à nous rappeler qu'il faut souffrir pour être belles, il est venu le temps de la rébellion. Indignons-nous et osons ! Unissons-nous sous cet étendard et scandons, la fierté chevillée au corps : toutes à poil !!

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